vendredi 17 février 2012

[CD] For All Tid

Parce que mieux vaut tard que jamais, ce qui nous fait d'entrée de jeu, enfin de post, une magnifisciente joke trop drôle, rapport au nom du CD dont tu t'apprêtes à lire la chronique et wai, je kiffe toujours autant le coup de la private-même-pas-fait-exprès ^_^



Sinon, des fois que tu la seule chose que tu saches de Dimmu Borgir soit le fait que ce sont mes Maitres, mes Dieux, Mes idoles!!!! Mes... Mwai pour d'autres synonymes, voir dictionnaire du même nom : autant que t'en trouves j'en pense. Voilà, ça, c'est dit.
Sinon je ne t'en veux pas de ne point les connaitre (enfin pas vraiment) donc rien que pour ta cultance personnifique : Petite Présentation

[mode historique de Dimmu Borgir ON]
C'est l'histoire de 3 potes de lycée, Shagrath  Silenoz et Tjodalv qui décident un soir de beuverie en 1993 (ou en d'autres lieux mais pas d'autres temps), de fonder un groupe de Black Metal Symphonique qu'ils appellent Dimmu Borgir en hommage au volcan islandais Dimmuborgir. L'histoire ne dira par contre pas si c'est parce qu'on y trouve des espèces de perce-neiges tout mignons
qu'on appelle Weiße Silberwurz quand on veut faire son malin
 ou parce que ce nom signifie "châteaux sombres".
Toujours est-il que c'est ce nom qu'il garderont et avec lequel ils sortent leur premier EP en 1944  Inn I Evighetens Morke (Dans les Ténèbres Éternelles), suivi de très près par leur premier album, celui qui nous intéresse présentement : For All Tid (Pour tous les temps)
Ainsi d'ailleurs que tous les autres <fait un rapide mouvement de tête pour éviter le Bolt de Captain Obvious>

A noter :
A l'heure actuelle, seuls Shagrath et Silenoz font toujours partie du line-up de départ.
Et non, je ne parle pas couramment le norvégien, mais je connais l'adresse du gogol Traductor, d'ailleurs elle fait partie de mes favoris (non pas que je l'aime particulièrement, mais ajouter une adresse dans tes favoris te permet de l'avoir sous la main à tout moment, que ce dernier soit opportun ou non, ça par contre c'est un problème entre toi et ta conscience de Geek)
[mode historique de Dimmu Borgir OFF


[mode replace la raison et la date de cette chronique ON]
Il faut bien que je t'explique pourquoi j'ai choisi de chroniquer cet album et surtout pourquoi aujourd'hui (enfin ces jours-ci parce qu'il n'est pas dit que j'arrive à la boucler - Ma chronique!! PAs ma grande Gu*ule, ça s'pas possible - en une seule pause déjeuner).

Parce que oui, je dois dire que j'ai longuement hésité avant de chroniquer cet album, car
  • j'ai connu Dimmu Borgir via leur album Spiritual Black Dimensions, bâti vraiment différemment de celui-ci, 
  • j'ai looté la plupart de ses successeurs avant de revenir à leurs premières productions
  • ma première écoute n'a pas été un succès, sans qu'à l'époque je puisse expliquer pourquoi...
Puis, j'y suis revenue récemment. Et cette fois j'ai vécu cet album comme une révélation, une illumination suprême, de... (oui, j'ai aussi le dictionnaire des synonymes en favoris).
D'où mon envie de te faire entrevoir la possibilité de toi aussi connaitre ce premier CD, parce qu'il mérite. Pour des raisons différentes de celles des albums plus réputés de Dimmu mais tout aussi valables et nobles.
A noter :
Le premier qui "plus commerciaux" j'le OS et je lui réponds qu'il peut aller se faire bien.. heu.. buffer Oreilles. Et j'le re-OS. Voilà.
[mode replace la raison et la date de cette chronique ON]


Si tu es encore là c'est que je ne t'ai pas OS parce que tu n'es pas médisant et je t'en remercie grandement, car c'est quand même de mon groupe cultissimal préféré qu'on parle là.
Et pour te prouver ma gratitude très grande, je te laisse le droit de lire la chronique ci-dessous sans traquer ton IP pendant ce temps.
<Allez Schmo, tu sais que si tu veux, tu PEUX être sérieuse. ...oO ... Un peu... Des fois>

[mode passons aux choses sérieuses ainsi qu'au but de ce post ON]
D'entrée ce qui choque c'est la pochette : je pourrais même arriver à comprendre que ça puisse débuffer les meilleurs skills Courage, bien que cela n'ait pas été mon cas, même à l'époque où j'avais pas tellement kiffé.  Comme une petite photo vaut parfois mieux qu'un grand discours et que dans les deux cas tu vas avoir les yeux qui saignent, autant que je préserve la pulpe de mes doigts :
Douloureux hein....
Ce qu'il faut savoir, c'est que ce CD là est en fait la ré-édition en 1997 (ça nous rajeunit pas. En même temps on est bien content d'être débarrassé de la mode "Vivre chez les poneys, c'est sympa") du For All Tid original : celui-ci avait la même pochette Mayys!! En noir & blanc, et j'ai la preuve en image de ce que j'avance, histoire que tu te dises pas que je suis en train de te monter un mytho :
Quand même, n'est-ce pas?
Seul avantage de cette nouvelle édition :
  • deux titres, provenant de leur EP  Inn I Evighetens Morke  
  • la version japonaise comprend en plus des lives, à l'heure où j'écris ce blog, Internet Powa fait que tu peux tout looter n’importe où que ça soit en vente


Une fois le Dot Pochette passé, passons à l'étape suivante : la [re]découverte de son contenu.
  • Dès la fin de l'intro, du CD mais surtout de Det Nye Riket, le ton est donné : cet univers est complètement celui qu'il nous propose depuis des années.
    Ce titre est surprenant, je crois bien que je n avais jamais entendu leurs voix claires, c'est surprenant mais loin d'être dénué d’intérêt. Composé en grande majorité au clavier il n'en dégage pas moins une intense froideur bien morose et tout aussi jouissive.
  • Sur Under Korpens Vinger, on sent quand même les prémices du Dimmu tel que nous le connaissons actuellement.
    On pourrait citer Den Gjemte Sannhets Hersker aussi, pas tant sa mélodies ou les instru, mais pour ses transitions de rythme à la hache, qui te chopent par surprise avant de t'entrainer vers de nouvelles contrées  auditives.
  • On passe ensuite sur une atmosphère bien plus Doom, avec Over Bleknede Blaner Til Dommedag. Heu alors... Disons qu'ils ont bien fait de passer à autre chose... Ou en tout cas de ne pas garder le guest qui s'occupe de la voix parce que... Chais pas... Je pense que je chante aussi juste...<réfléchit>. A moins que ça soit un effet de style? A méditer.
    (tiens, je pourrais dire pareil, et comme ça j'aurai plus jamais honte de chanter, avec de la moule, je pourrai même lancer un style, et je deviendrais riche et célèbre et j’arrêterais de bosser pour me consacrer à mon autre passion : la pâtisserie)(faut avoir de l'ambition dans la vie ;-) )
    Sentiment accentué qu'au delta près du chant, tout le rest de ce titre est hautement magnifiscient. Quoi que, finalement le coup du bramement d'un ornithorynque en rut, ben il amène ce côté putride du Black que la mélodie proprette et drôlement bien réalisée n'aurait peut-être finalement pas sans ça.
    Bref, cette sensation de dégout qui s'estompe pour laisser place à un doux malaise ne serait-il pas le digne représentant de ce que le Black procure? Parce qu'au final elle m'a chopée par les tripes et m'a plus lâchée. A méditer - bis.
    Et une chanson qui demande réflexion, ne serait-ce pas là un trait de génie? Si je savais parler anglais et que j'avais l'incommensurable chance de pouvoir un jour les interviewer, ça ferait partie des questions auxquelles vraiment j'aimerai qu'ils me répondent 42 ou pas.
  • Mention spéciale pour Glittertind, dont le nom (glitterati en anglais) est en parfaite adéquation avec la portée ouvertement politico-philosophique des paroles. Heureusement que ces dernières sont eun peu désacralisées par une mélodie plus légère que le reste de l'album.
J'avais prévu de toutes te les passer en revue, mais aujourd'hui je suis magnanime et je vais te laisser :
  1. remettre du collyre (parce que j'ai pas tout à fait fini non plus hein, faut pas déconner quand on cause Dimmu)
  2. te laisser te faire ton propre avis, que tu pourras même partager avec moi en me laissant un petit commentaire. Même si tu n'es pas du tout d'accord, même si ce CD tu le détestes toujours autant, pour te prouver que ma bonté d'aujourd'hui n'est pas feinte, j'irai même jusqu'à me remettre en question et me demander ce que j'ai pu louper pour ne pas te convaincre (proposition valable seulement aujourd'hui de 14h18 à 14h21)
    NdA : on est Vendredi, le 17 février, des fois que des petits malins postent leurs commentaires tous les jours entre 14h18 et 14h21
    et ne fais pas semblant d'être offusqué Lecteur, parce que c'est exactement ce que moi j'aurai fait ;-)
J'en viens donc à l'aspect général qui se dégage de ce CD lorsqu'on l'écoute (1, 10, 2 000, 458 469 fois)
Un son dans l'ensemble beaucoup plus lent que les œuvres qui suivront, voire carrément atmosphérique(... oO ...zOMGWTF !!! Je viens de comprendre pourquoi je n'ai pas su le savourer quand j'étais petite!!) grâce (enfin ça n'est là que mon sentiment tout Schmoïen) notamment aux voix claires et aux guitares crues.
Il faut dire que pour leur premier CD, mes norvégiens préférés ne sont pas aux mêmes places <Celui qui demande lequel est à droite, je... Je réponds que wai, allez c'est drôle> :
- C'est Silenoz qui, en plus de sa gratte (rhaa je viens de faire le jeu de mot le plus pourri de la galaxie ^_^), s'occupe de la voix principale (comment il a trop bien fait de laisser ça à Shagrath - avis purement Schmoïen, le retour)
- tandis que Shagrath gère la batterie. Alors que maintenant il n'occupe plus que le chant principal.
- Et je regrette toujours HellHammer, même si je suis loin de leur en tenir rigueur, et d'ailleurs il a rien à foutre dans une chronique sur For All Tid.

Plus atmosphérique et surtout plus simple que les productions grandiloquentes auxquelles ils nous ont habitués depuis maintenant quelques années, son ambiance est tout aussi décadente mais plus malsaine, sans que j'arrive à mettre une raison sur ce ressenti. Peut-être parce qu'il n'y a justement pas ce côté théatral ? Et Bim! Encore un truc à méditer.
On a l'impression qu'ils se cherchent un peu, avec cet album plutôt diversifié, dont certains opus sont plus sensationnels que d'autres.
Globalement un son plus cradasse qui colle aux sonorités du Black de cette époque, au delta près des claviers, qu'ils sont dans les premiers à utiliser avec Emperor (très très bon groupe Emperor, et c'est pas mon Amoureux de Metalleux qui me contredira sur ce point).
Un album donc moins spectaculaire et peut-être moins technique, mais ça je suis très mal placée pour juger, par contre beaucoup plus frigorifiant, encore une fois digne du True Black Metal bien Norvégien.

Et si tu es téméraire Lecteur, tu peux trouver partout les paroles, mais en norvégien uniquement. Ils ne passeront à l'anglais que plus tard.

[mode ça y est!! Enfin la Conclusion ON]
Un premier album largement plus Black que ceux par lesquels leur légende est née et se perpétue, mais tout aussi réussi, et c'est d'autant plus surprenant qu'il faut remarquer que Dimmu Borgir est un des rares groupes qu non seulement n'a pas été lancé par le premier CD mais de plus les a même desservi.
Certes, ils ont évolué, et c'est heureux j'ai envie de dire, sinon on pourrait se lasser, mais ça n'enlève rien à ce CD.
[mode ça y est!! Enfin la Conclusion OFF
[mode passons aux choses sérieuses ainsi qu'au but de ce post OFF

Bref Lecteur, cet album oui, il est particulier mais vraiment aussi il est très loin de démériter : un grand parangon du True Black Metal (un grand merci au dictionnaire des synonymes sans qui rien ni ce post n'auraient été possibles)

ET pour finir (vraiment) ben j'espère que je t'ai filé envie d'aller l'écouter, l'acheter, l’encenser et le glorifier pour les siècles et les siècles voire quelques minutes de plus ^_^

Enjoy & Caféine !!!111!!!oneeleven!!




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Toi aussi tu as le droit de dire un peu ce que tu penses beaucoup (après pas sûr que tu soies publié, c'est juste un problème entre moi et ta conscience)